LES PREMIERES COMMERCE AUX CELESTINS

20 Janvier 2020
Les première Commerce en visite à la sucrière (Exposition Picasso) et au Thétre des Célestins
Journée pleine de richesses culturelles Vécue par les 1ère Commerce, le 20 janvier 2020
Tout d’abord, nous avons été engloutis par les œuvres d’un des plus grands peintres du XXème siècle : Picasso.
À la Sucrière à Lyon, l’exposition Imagine Picasso étonne et crée un engouement régional très important.
Plus de deux cents œuvres de Picasso nous entrent dans les pieds, elles défilent sur le sol …
Elles nous offrent des perspectives ahurissantes !
Guernica s’affiche sur un mur tandis qu’apparaissent des points centraux du chef d’œuvre.
Le cheval ou la femme hurlante règnent sur d’autres murs aux constructions pyramidales mises en perspective.
Picasso illumine Lyon et aussi les yeux des 1ère Commerce.
Ensuite, temps libre…Et, ils ont su grâce à leur formation de Commerce apprécier toutes les boutiques avec leurs vitrines consacrées aux soldes de janvier.
A 14 heures, direction : le magnifique théâtre des Célestins.
Bien sûr, la classe connaissait des extraits d’Alice au pays des merveilles et la version cinématographique de Tim Burton.
Et voilà que s’impose à nous, une autre conception du récit…
Qui est le créateur de ce conte ?
Que cherchons-nous ?
Que fait cette énorme clef qui apparait et disparait ?
Est-elle la clef des songes ?
Pendant deux heures, des comédiens, chanteurs et musiciens, ont su recréer l’univers de ce conte international.
Macha Makeïeff, avec son pouvoir d’imagination, a retranscrit la magie en faisant porter à ses sept acteurs des masques d’animaux.
Au fil de l’histoire, nous avions besoin, comme Alice, du lapin blanc…
D’ailleurs, il nous a accompagnés jusqu’à la fin dans un chapeau…
Les décors ont aussi contribué à l’émerveillement. Les miroirs placés sur scène reflétaient les images des deux Alice : une, anglaise, comme l’était l’auteur et l’autre traduisant en Français le discours.
Le thème du double s’est donc imposé.
Double Alice et double sens : qu’est-ce qu’être grand ?
Un personnage pour un créateur fait-il partie de la réalité ou de l’imaginaire ?
Un auteur célèbre peut-il rester vivant en étant mort ?
Donc, l’univers onirique était bien présent.
Les vêtements volaient, apparaissaient et disparaissaient, l’appartement avec un feu réconfortant est devenu une forêt de noms oubliés.
Par l’utilisation du miroir et du rêve, il n’est pas surprenant que les surréalistes aient adoré Lewis Carroll et qu’Aragon l’ait traduit.
Donc, cette journée a été particulièrement riche en apports culturels. Nous allons les exploiter en cours.
Il nous faut, bien sûr, remercier le Théâtre des Célestins et toute son équipe ainsi que la région Auvergne-Rhône-Alpes qui a mis en place la carte Pass pour régler les places.