LUTTONS CONTRE LE HARCELEMENT

Octobre 2020

Dans le cadre de la journée mondiale contre le Harcèlement scolaire, la MJC de Chazelles-sur-Lyon a proposé aux lycéens un temps d’échange autour de ce thème.
Les élèves de CAP, de seconde bac pro Métiers de la vente et du commerce, de 3ème prépa-métiers ont ainsi pu participer à une intervention de 2 heures, animée par Mme Christine CHAVANAT, directrice de la MJC.
Tout commence par la diffusion d’une vidéo montrant un jeune en situation de se faire harcelé.
Les élèves expriment ce qu’ils ressentent en regardant la vidéo et réagissent. S’en suit une analyse minute par minute de la vidéo. L’objectif est de faire parler les élèves et faire sorte qu’ils se mettent à la place de ce personnage.

L’intervenante revient ensuite sur des questions plus pratiques :

• Que peut-on faire en cas de harcèlement ?
• Pourquoi est-il nécessaire de faire quelque chose ?
• Quelles sont les différentes étapes de la prise en charge de l’élève qui porte plainte ?
• Quelles sanctions risque le harceleur ?

L’objectif est de montrer aux élèves qu’en cas de harcèlement, il y a des personnes, des institutions qui sont là pour les écouter et les défendre.
Pour terminer sur une note plus ludique, Mme CHAVANAT propose aux élèves de jouer au jeu Takatak.
Le principe est simple : l’intervenante lit une carte avec une remarque que l’on peut entendre dans la vie de tous les jours. Les élèves doivent se déplacer d’un côté ou de l'autre selon qu'ils trouvent la remarque blessante ou non.
S’en suit un temps d’échange où quelques élèves expriment leur ressentis vis-à-vis de la remarque et justifient leur choix de déplacement.
Grâce à ce jeu, les élèves prennent conscience que tous ne réagissent pas de la même façon aux remarques : certains peuvent être blessés par des phrases alors que d’autres n’y prêteront pas attention.
Merci à Mme CHAVANAT pour son professionnalisme sur un sujet si sensible. La méthode et le contenu étaient parfaits.

Résultats : une belle prise de conscience des dangers du harcèlement mais aussi de la nécessité de ne pas rester seul dans sa souffrance !